Année 2018 - 2019


  
 
 
    
                La station orbitale internationale
                fête ses 20 ans !!!

Présentation
La Station spatiale internationale (en anglais International Space Station ou ISS) est une station spatial placée en orbite terrestre basse, occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l'environnement spatial. Ce programme, lancé et piloté par la NASA, est développé conjointement avec l'agence spatiale fédérale russe (FKA), avec la participation des agences spatiales européenne, japonaise et canadienne.Après de nombreuses études menées par la NASA dans les années 1960 et 1970, le projet est lancé en 1983 par le président des États-Unis Ronald Reagan, mais un coût toujours croissant et un contexte politique peu favorable aux grands programmes spatiaux civils retardent sa réalisation jusqu'en 1998.
En 1993, la Russie est invitée, pour des raisons géopolitiques, à devenir un acteur majeur du programme. L'assemblage en orbite débute en 1998, mais l'accident de la navette spatiale Columbia, en 2003, retarde sensiblement son avancement. Les ambitions du programme sont, à plusieurs reprises, revues à la baisse, faute de disposer de budgets suffisants, tant du côté russe qu'américain. Pour placer en orbite les composants de la station, mais également assurer le ravitaillement et rehausser l'orbite régulièrement dégradée par la traînée atmosphérique, plusieurs vaisseaux spatiaux se relaient : les cargos Progress russes, ATV européens, le HTV japonais, tandis que le vaisseau russe Soyouz assure de manière exclusive la relève des équipages depuis l'arrêt de la navette spatiale américaine.
Octavie Meheust

Une journée typique à bord
Une journée typique à bord de la station démarre à 6heures. Une inspection de la station est effectuée puis l’équipage prend son petit déjeuner. Une conférence a lieu avec le centre de contrôle pour organiser la journée avant d’entamer le travail à 8h10. Une séance d’exercice physique est planifiée au cours de la matinée de travail. Cette dernière s’achève à13h05. Après une pause déjeunée d’une heure, le travail reprend avec un nouvel exercice physique intercalé au cours de l’après-midi. La journée de travail s’achève à 19h30. Le diner est une réunion de l’équipage suit. Enfin la période allouée au repos démarre à 21h30. En général, l’équipage travaille dix heures par jours en semaine et cinq heures le samedi, le reste du temps étant consacré aux activités de détente.

Les repas
Il s’écoule de un à deux mois entre deux ravitaillements et il n’existe pas à bord de réfrigérateurs destiné à la conservation des aliments. La nourriture est donc essentiellement constituée de plats lyophilisés et de conserves auxquels s’ajoutent quelques légumes et fruits frais dans les jours suivant l’arrivée du vaisseau ravitailleur. Les boissons (soda…) sont fournies sous forme de poudre déshydratée. Les liquides et les soupes sont conditionnés dans des sachets hermétiques et consommée en utilisant , comme à terre , une fourchette et un couteau Les menus, qui reviennent selon un cycle de 15 jours, sont choisis par chaque astronaute plusieurs mois avant son départ pour la station avec l’aide de qui veillent à l’équilibre des repas.
Julien Dupont

Hygiène
Les modules ne dispose pas de douche. Les membres de l'équipage se lavent en utilisant un robinet, des lingettes humides avec du savon présenté comme des tubes de dentifrice.Ils dispose de shampoing ne nécessitant pas de rinçage et le dentifrice peut être avalée. Il y a deux toilettes dans la station. Les astronautes doivent s'attacher à la cuvette des toilettes, qui est équipée avec un système assurant l'étanchéité durant l'opération. Les urines sont collectées à l'aide d'un tuyau, au bout duquel se trouve connecté un embout personnalisé adapté à l'anatomie de l'utilisateur, ce qui permet aux hommes comme aux femmes d'utiliser le même système.

Santé
Le mal de l'espace qui est assimilable au mal des transports au niveau des causes (perte d'orientation) comme des symptômes (nausée), affecte certains astronautes mais disparaît généralement au bout de quelques jours. Le séjour prolongé de 6 à 7 mois en impesanteur a des conséquences physiologiques bien plus importantes. Les plus graves sont l'atrophie musculaire (diminution de poids et de volume d'un organe, d'un tissu ou d'un membre) et la décalcification du squelette (décomposition) due à l'absence de stimulation des muscles. On constate également une congestion faciale (le sang monte à la tête), un ralentissement du rythme cardiaque, une diminution de la production des globules rouges, un affaiblissement du système immunitaire, une perte de poids, une perturbation du sommeil et des flatulences. Cette deuxième catégorie d'effets disparaît toutefois rapidement une fois l'astronaute revenu sur Terre. Pour réduire les conséquences néfastes de l'impesanteur, la station est équipée de deux tapis roulants, deux cycloergomètres et une machine de musculation sur lesquels chaque astronaute doit pratiquer des exercices durant au minimum deux heures par jour.
Au bout d'un certain temps, la faiblesse des défenses immunitaires peut conduire à la propagation d'infections au sein de l'équipage, dont la diffusion est par ailleurs favorisée par le milieu confiné dans lequel ceux-ci vivent.
Julien Dupont

Les expériences scientifiques et biologiques à bord de l'ISS
Les équipements de recherche scientifique sont installés à la fois dans la partie pressurisée de la station et sur des palettes exposées au vide. Toutes ces expériences sont pilotées à la fois par l'équipage permanent de la station spatiale et depuis les centres de contrôle des pays participants situés sur Terre. Parmi les équipements scientifiques installés on peut distinguer les équipements multi-usages (réfrigérateurs, express racks...), les mini laboratoires consacrés à la biologie, à la physiologie humaine, aux sciences des matériaux et enfin les expériences d'observation de la Terre et d'étude de l'Espace.

Des études médicales à grande échelle sont menées à bord de la station spatiale comme l'étude sur un système de diagnostic par ultrasons en microgravité dans le cadre duquel plusieurs astronautes se sont soumis à des examens par ultrasons. Le thème de l'étude porte sur les techniques de diagnostic et le traitement des problèmes médicaux dans l'espace. Il n'y a généralement pas de médecins dans la station spatiale et la réalisation de diagnostics peut par conséquent être difficile.
Des chercheurs étudient aussi les effets de l'absence de gravité sur l'évolution, le développement et la croissance des plantes et des animaux.
Barthélémy Couvey